Association Itaparica Capoeira Tours
Copyright de la photographie : Association Itaparica Capoeira Tours
Photographie : Association Itaparica Capoeira Tours
Enquête réalisée de février à avril 2022 à Tours par Tessy Ismael et Aurore Liège
Les enquêteurs
Tessy Ismael
Etudiante en L3 Musicologie, Université de Tours 2021-2022
Aurore Liège
Etudiante en L3 Musicologie, Université de Tours 2021-2022
Historique
Les fondateurs de l’Association Itaparica Capoeira Tours ont appris tous les deux la capoeira auprès du même maître à Nantes. Ils ont ensuite décidé de quitter leur maître et de venir à tours pour fonder une association de capoeira : Bachir va alors prendre la direction de l’association tout en enseignant la capoeira. Pour faire de la capoeira, il est tout d’abord nécessaire d’apprendre sa musique, savoir jouer des instruments, savoir chanter et aussi connaître la culture qui l’entoure. Itaparica est le nom d’une île située dans la Baie de Tous les Saints, en face de Salvador de Bahia, est elle est réputée pour sa culture de la Capoeira. Le maitre des fondateurs de l’association est peut-être originaire de cette région.
La collection
Les instruments qui sont utilisés dans la capoeira varient en fonction de chaque groupe et école (angola, regional). On retrouve le berimbau (arc musical), l’atabaque (tambour), le reco-reco (idiophone gratté), le pandeiro (tambour sur cadre) et l’agogo (cloche à double battant). De même, les rythmes et chants sont parfois partagés par les différentes écoles de capoeira, et parfois spécifiques à chaque groupe.
Le berimbau est l’instrument « maître » de la capoeira. Il en existe trois de grosseur de calebasse différente, définissant leur rôle. Le berimbau avec la plus grosse calebasse s’appelle gunga. C’est lui qui commande la ronde et donne la vitesse de jeu. Il y a ensuite le medio qui est un peu plus petit, et en dernier nous avons la viola qui est le plus petit des trois et produit les sons les plus aigus. Le berimbau est fabriqué avec un bois qui vient du Brésil et que l’on ne trouve pas en Europe : le biriba. Les instruments rencontrés ont tous été fabriqués à la main avec ce bois. La corde tendue sur le berimbau qui est une corde de piano. En ce qui concerne le jeu, le son sera produit à l’aide d’un gallet. Trois notes peuvent être produites : une note en « grésillé » (la pierre étouffe la corde), une note avec la pierre posée sur la corde (son aigu) et une note à vide (son grave). Ces trois notes permettent de jouer et de créer des mélodies et des rythmes différents. Les dessins qui sont représentés sont purement esthétiques, ils peuvent être abstraits ou représenter des éléments de la culture de la capoeira.