Taiko shime 締め太鼓
Shime : petit tambour (à l’aide de métal ou corde : tambour réglable : pour tendre la peau). En tant que tambour de cérémonie, la peau est plus épaisse et donc le son plus valorisé, il a plusieurs couches de verni donc la couleur est plus foncée. De cette manière, ils sont beaucoup plus considérés. Ceux d’entraînement ont une peau moins épaisse et le bois est plus clair (moins de vernis).
Les enquêteurs
Description organologique
Famille des vièles à cordes frottées
Classification Dournon : 352.3 Cordophone de la famille des luths, vièle à corde frottées par une roue, avec bourdons
Cet instrument est emblématique du répertoire traditionnel français, mais il est aussi rencontré dans toute l’Europe. Elle a pour ancêtre l’organistrum et serait apparue au XIIe siècle en Europe Centrale. Dans le bourbonnais, à Jenzat, un musée lui est dédié. Depuis les années 1970 et la vague folk, elle connait un revivalisme et il existe aujourd’hui des modèles électro-acoustiques. Elle est aussi enseignée par des maitres-sonneurs dans quelques conservatoires.
Historique
Shime : petit tambour (à l’aide de métal ou corde : tambour réglable : pour tendre la peau). En tant que tambour de cérémonie, la peau est plus épaisse et donc le son plus valorisé, il a plusieurs couches de verni donc la couleur est plus foncée. De cette manière, ils sont beaucoup plus considérés. Ceux d’entraînement ont une peau moins épaisse et le bois est plus clair (moins de vernis).
Approfondissement
Accordage
Un tambour ne s’accorde pas, on tend la peau le plus possible et on la cloue. Comme c’est une peau vivante, avec le temps, plus on tape dessus plus la peau se détend et plus le son va changer, allant vers un meilleur son, qui est plus grave, plus étouffé. Il n’y a pas 2 tambours identiques, c’est le musicien qui s’accorde à l’instrument. Elles sont changeables, il « suffit » d’acheter une nouvelle peau (plus ou moins chère en fonction de la qualité, donc de l’épaisseur), d’enlever ensuite les « clous » sur le bord, et de la changer. Pour tendre la peau (dans ce cas), il suffit d’enlever les clous et de passer des tiges en métal dans les trous des rebords de la peau, et avec des sangles ou des cordes fixées au sol, il faut les tirer à l’aide d’un bâton que l’on tourne. Cela est possible qu’une fois ou deux, car cela fragilise la tête du tambour. La peau peut se perforer à force de frapper dessus. Ils alternent les faces pour éviter d’user l’une et d’avoir l’autre neuve : il faut que les deux faces vivent en même temps, puisque le tambour peut être utilisé des deux côtés à la fois (pour avoir un équilibre). Ils les changent en moyenne au bout de vingt ans d’utilisation. La réaction de la peau diffère en fonction des tambours. C’est pour cela qu’il y a différents types et différents formats de tambours. Par exemple, lorsqu’il y a trop de résonance, cela ne fonctionne pas pour certains morceaux car l’ensemble des tambours produit un bruit assourdissant.
Les enquêteurs