Taiko japonais Katsugi
Katsugi : presque identique au tambour Okedo, avec un rajout d’une bande noire uniquement d’un point de vue esthétique (il peut aussi y avoir des dessins ayant une signification au milieu de la peau). L’autre petite différence est qu’il est plus petit, donc il peut se porter en bandoulière et on peut en jouer en marchant.
Les enquêteurs
Description organologique
Famille des vièles à cordes frottées
Classification Dournon : 352.3 Cordophone de la famille des luths, vièle à corde frottées par une roue, avec bourdons
Cet instrument est emblématique du répertoire traditionnel français, mais il est aussi rencontré dans toute l’Europe. Elle a pour ancêtre l’organistrum et serait apparue au XIIe siècle en Europe Centrale. Dans le bourbonnais, à Jenzat, un musée lui est dédié. Depuis les années 1970 et la vague folk, elle connait un revivalisme et il existe aujourd’hui des modèles électro-acoustiques. Elle est aussi enseignée par des maitres-sonneurs dans quelques conservatoires.
Historique
Katsugi : presque identique au tambour Okedo, avec un rajout d’une bande noire uniquement d’un point de vue esthétique (il peut aussi y avoir des dessins ayant une signification au milieu de la peau). L’autre petite différence est qu’il est plus petit, donc il peut se porter en bandoulière et on peut en jouer en marchant.
Approfondissement
Manière de jouer : Le tambour se joue droit devant, en hauteur, de face ou de côté : peuvent être à 2. Ça peut se jouer les bras en l’air (comme on a vu ds la vidéo précédente), c’est très physique.
Protection oreilles : Les jeunes et les personnes qui le veulent mettent des bouchons d’oreille pour protéger leur audition (surtout en intérieur). Le son mesuré avec un sonomètre est d’environ 82 décibels. •
Tenues particulières : Ils utilisent des tenues de travail du Japon (un Kimono avec une ceinture). Coupe très simple, avec certaines significations (comme le signe du Matsuri dans le dos qui veut dire festival). Ils ont fait leurs propres habits de concerts, reprenant la même coupe, mais en noir et blanc (couleurs du lycée japonais), ainsi que des rouges pour les enfants, et avec des détails rappelant l’association.
Chorégraphie : Gestes très travaillés, les silences ont beaucoup d’importance (lors de la levée de bras par exemple). La chorégraphie se fait naturellement lors d’un morceau, le passage droite/gauche à un moment donné, lorsqu’il faut taper plus fort le geste est plus ample pour avoir de la puissance, donc obligé de lever les bras. Et quand le morceau va vite, ce n’est plus possible de lever les bras, donc c’est le morceau qui va se danser en jouant. Plus le morceau est connu par la personne, plus les personnes seront libres de leurs mouvements et pourront rajouter quelques effets esthétiques.
Les enquêteurs