Photographie de la flûte traversière de Nathalie Launay, prise par Camille rébillard, Alexandre Robert et Théo Lamoureux
Famille des vièles à cordes frottées
Classification Dournon : 352.3 Cordophone de la famille des luths, vièle à corde frottées par une roue, avec bourdons
Cet instrument est emblématique du répertoire traditionnel français, mais il est aussi rencontré dans toute l’Europe. Elle a pour ancêtre l’organistrum et serait apparue au XIIe siècle en Europe Centrale. Dans le bourbonnais, à Jenzat, un musée lui est dédié. Depuis les années 1970 et la vague folk, elle connait un revivalisme et il existe aujourd’hui des modèles électro-acoustiques. Elle est aussi enseignée par des maitres-sonneurs dans quelques conservatoires.
Nous avons ici la 1ère flûte de Nathalie, une flûte classique qu’on retrouve facilement partout, cet
instrument a environ une trentaine d'années. Il est toujours bien conservé malgré certains endroits
où elle est piquée, mais cela ne l’empêche pas d’avoir toujours un jolie son. C’est une flûte d’étude.
C’est une flûte en métal. Pour accorder une flûte on fait tourner sa tête, en variant l’enfoncement de
sa tête. Nous n'avons aucune autre information particulière sur sa fabrication ni d’où elle vient.
Son utilisation est plutôt générale, on peut la jouer à la fois en intérieur et en extérieur, celle-ci n’a
pas d’utilisation religieuse, ni profane, elle était essentiellement jouée en orchestre comme
instrument soliste. Pour sortir un son de la flûte traversière il faut exercer une certaine pression au
niveau de l’embouchure, ensuite c’est la langue qui vient s’ajouter pour varier le rythme et les
hauteurs.